Séminaire sur la recherche en préservation de la fertilité
3 décembre 2024
Paris – Espace Hamelin
Les inscriptions seront ouvertes prochainement.
Dans le cadre de leurs missions générales d’organisation de la lutte contre les cancers en France et de la prévention de l’infertilité due aux effets gonadotoxiques des traitements du cancer, l’Institut national du cancer (INCa) et l’Agence de la biomédecine (ABM) ont engagé une réflexion sur les recherches à développer sur ce thème lors d’un séminaire qui s’est tenu le 15 mai 2023 à Paris.
Compte tenu de la richesse des échanges de cette première rencontre et afin de continuer à avancer dans leurs réflexions communes au bénéfice des patients, l’INCa et l’ABM ont souhaité organiser une nouvelle session qui aura lieu le 3 décembre 2024 à l’Espace Hamelin, Paris 16.
Ce séminaire est ouvert à tous les acteurs impliqués : chercheurs, financeurs, représentants de patients. Il aura pour principaux objectifs de :
De permettre des progrès en matière de préservation de la fertilité et de sa restauration pour les personnes atteintes de cancer en s’appuyant sur des travaux de recherche intégrant tous les champs, notamment épidémiologie, sciences humaines et sociales, biologie et clinique,
De favoriser l’excellence scientifique et l’émergence de la connaissance au bénéfice des patients,
De favoriser les rencontres, les partages d’expérience et d’idées,
D’attirer des talents !
Ce travail s’inscrit pleinement dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers introduite par la loi du 8 mars 2019 et lancée par le Président de la République le 4 février 2021. Le soutien à la recherche sur la préservation de la fertilité est clairement affiché dans le deuxième axe de cette stratégie (action II.1.3 « Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie »). Il prend place également dans le plan ministériel Procréation, Embryologie et Génétique humaines 2022-2026 de l’ABM (Axe 4. – Objectif 14. « Favoriser, à travers l’action conjointe de l’Institut national du cancer et de l’Agence de la biomédecine, la recherche en matière de préservation de la fertilité des personnes atteintes de cancer en s’appuyant sur des travaux de recherche intégrant tous les champs, notamment épidémiologie, sciences humaines et sociales, biologie ou clinique »).
Recherches multithématiques et pluridisciplinaires : limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie
Cet appel à projets vise à stimuler des recherches permettant de mieux comprendre et de limiter les séquelles dues au cancer et à ses traitements. Les projets soumis pourront suivre les objectifs suivants :
Comprendre : Développer une compréhension approfondie des mécanismes physiopathologiques, psychologiques et sociaux associés à l’apparition et à l’évolution des séquelles afin de concevoir des interventions ciblées et efficaces.
Prévenir : Elaborer et mettre en œuvre des stratégies visant à détecter précocement ou empêcher l’apparition et l’évolution des séquelles dès les premières phases du traitement.
Mesurer / Évaluer : Mettre en place des outils et développer des recherches prospectives et rétrospectives pour mesurer l’ampleur et pour évaluer l’impact des séquelles sur la qualité de vie des patients.
Intervenir : Mettre en œuvre des recherches pour limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie des patients.
Les recherches sur la réduction des séquelles pourront être explorées à travers les thématiques suivantes sans que cette liste ne soit exhaustive :
• Séquelles neurologiques et atteintes cognitives ;
• Séquelles psychologiques ; • Séquelles cardiovasculaires et métaboliques ;
• Fertilité et sa préservation ;
• Sexualité ;
• Séquelles chirurgicales ;
• Douleur ;
• Fatigue.
La date limite de soumission et d’envoi des dossiers à l’Institut national du cancer est fixée au 2 décembre 2024 à 16h00.